Trump et Toyen : le TOP des femmes tchèques « les plus » ayant conquis le monde

Trump et Toyen : le TOP des femmes tchèques « les plus » ayant conquis le monde

Nous vous présentons des Tchèques fameuses qui sont devenues mondialement célèbres dans l’art, le sport et les affaires

Trump et Toyen : le TOP des femmes tchèques « les plus » ayant conquis le monde
Ces dames tchèques devenues célèbres dans le monde entier. Blanka Matragi cout pour les princesses arabes, Ivana Trump est parvenue dans l’élite américaine et Toyen s’est rendue célèbre parmi les surréalistes français. Voici leurs histoires.

La designer Blanka Matragi habille les femmes les plus riches de la planète

L’icône mondiale de la mode s’appelle Blanka Matragi. Elle vient de Tchéquie, vit et crée au Liban, où elle a suivi son mari et elle habille les femmes les plus riches du monde. Son histoire a été comparée à un conte. Font partie de ses clientes des femmes de la noblesse européenne et les princesses arabes les plus riches. Son style plein de cristaux éclatants, de matériaux légers et leur traitement quasi-artistique sont caractéristiques, l’influence de l’orient étant visible au premier regard, ce qui différencie considérablement les articles de mode de Blanka Matragi des autres designers masculins ou féminins.


 
L’artiste-peintre Blanka Matragi vient d’une famille de verrier, ses pas l’ont donc menée parmi les tailleurs de verre. Elle a étudié cette discipline, mais son cœur la portait ailleurs. Vers la mode. Mais elle n’y a pas oublié son origine « verrière ». Elle en a au contraire fait un avantage et une signature d’auteur bien identifiée.
 
Sa création peut être admirée dans l’exposition Timeless installée dans la Maison municipale de Prague. Si vous voulez avoir dans votre garde-robes une de ses splendeurs, rendez-vous à la boutique Blanka Matragi de Prague dans la Vieille Ville, juste à côté de la Maison municipale.

La surréaliste Toyen : la peintre tchèque la plus chère qui a ébloui Paris

La peintre tchèque la plus chère de tous les temps s’appelle Toyen, ses tableaux se vendant aujourd’hui pour des dizaines de millions de couronnes tchèques dans les ventes aux enchères. On dit d’elle qu’elle était une enfant sans famille, une artiste pauvre et une personne mystérieuse. Elle affirmait elle-même ne pas avoir de famille. Mais c’était faux, elle ne la reconnaissait tout simplement pas.
 
Elle grandit en tant que Marie Čermínová, jeune anarchiste et, avant de commencer des études d’art, elle travailla comme ouvrière dans une fabrique de savons. Elle s’imposa en tant que surréaliste, son amitié de toute une vie avec André Breton la mena à Paris. C’est dans cette ville qu’elle vécut une grande partie de sa vie, elle aimait s’habiller comme un homme et, pendant un certain temps, parla même d’elle-même au masculin.


 
On ne sait pas trop comment naquit son pseudonyme d’artiste, Toyen, et quelle en serait la signification. Il pourrait provenir du mot français citoyen ou du terme mitoyen, quelque chose entre l’identité masculine et féminine.
 
Vous pouvez visiter à Prague le café Národní kavárna, qu’elle fréquentait avec ses amis artistes, ou le Café Louvre ou Slavia, elle exposait dans le salon Topič. Les œuvres de Toyen sont visibles dans une exposition située au sein du palais du Parc des Expositions de Prague.

La divine Ema Destinnová a chanté à New York

Une fauvette divine, une diva immortelle et une soprano « sombre », transportant la rivière Vltava. Voilà ce qu’était Ema Destinnová, une femme qui aimait aussi la pêche. Le chemin d’Ema Destinnová vers les scènes des opéras ne fut pas simple, même si elle provenait d’une famille très aisée. Elle se présenta en 1897 pour un engagement au Théâtre national mais fut refusée, tout comme plus tard dans deux théâtres allemands. Dans l’un d’entre eux on lui conseilla même ne pas se lancer dans l’opéra – elle n’aurait aucune voix et serait, de plus, laide. Mais Ema n’abandonna pas.


 
Elle demanda à être admise dans l’opéra de la cour de Berlin, le Hofopern, et sa demande fut acceptée. Elle s’acquit les faveurs du public berlinois et de la cour du roi de Prusse par son rôle-titre dans Carmen de Bizet. Et d’autres rôles s’enchaînèrent, d’autres succès, des invitations à Paris et à Londres, qui devint pendant un temps son deuxième grand fief. Elle chanta au Metropolitan Opera de New York, où elle connut le même succès qu’auparavant en Europe. Avec Gustav Mahler elle y imposa même La Fiancée vendue de Smetana.
 
Elle mourut soudainement le 28 janvier 1930 lors d’une opération des yeux à l’hôpital de České Budějovice à un peu plus d’un mois de ses 52 ans. Des funérailles somptueuses lui furent organisées à Prague et elle fut inhumée aux côtés d’autres grandes personnalités au Panthéon de Vyšehrad à Prague. Son visage est aujourd’hui indissociablement lié au billet de banque tchèque de 2000 couronnes.



Vous pouvez suivre les traces d’Ema Destinnová à Prague, à Vyšehrad, ou fut jouée en 1923 une représentation exceptionnelle. Ema Destinnová y chanta Libuše de Bedřich Smetana, que nous fêtons actuellement dans le cadre des célébrations de l’Année de la musique tchèque et du projet Smetana 2000. Elle chanta avec une telle verve que sa voix s’entendait clairement sur l’autre rive de la Vltava.

La brillante chanteuse polono-tchèque Ewa Farná

Ewa Farna est une chanteuse polono-tchèque, interprétant des chansons en tchèque et en polonais, originaire de la partie tchèque de la Silésie de Těšín. Elle remporte une récompense après l’autre, elle est célèbre en Tchéquie et en Pologne. Elle est active dans le domaine de la musique pop et du rock et s’est rendue célèbre en tant que jeune fille de treize ans par son hit Měls mě vůbec rád (M’as-tu vraiment aimée) très souvent diffusé à la radio.
 



Elle a la nationalité polonaise et la citoyenneté tchèque. Elle aime la mode extravagante. Notons qu’Ewa Farna a interprété l’hymne officiel du championnat du monde de handball au Qatar et a chanté en polonais le morceau titre de la versrion polonaise du nouveau téléfilm de Disney, Camp Rock.

Ivana Trump : une skieuse de Zlín qui s’est retrouvée dans l’élite américaine

Donald Trump, qui était alors un magnat américain de l’immobilier. Dans sa jeunesse elle avait participé à des compétitions de ski, avait été mannequin, puis avait émigré à l’Ouest où elle fit un bon mariage. Cela l’amena parmi l’élite américaine et elle devint ensuite elle-même une entrepreneuse pleine de réussite.
 
Les époux Trump faisaient des affaires ensemble, ils construisaient des hôtels et des casinos. Après un divorce orageux, elle possédait, entre autres, un réseau d’hôtels et avait construit des gratte-ciel dans le monde entier : à Dubaï, au Qatar, au Costa-Rica ou en Australie. Elle fut déclarée en 1990 hôtelière de l’année aux USA.
 
Elle mourut soudainement à 73 ans après une chute dans un escalier de sa résidence en tant que mère quatre fois divorcée de trois enfants et dix fois grand-mère. En Tchéquie, vous pouvez aller sur ses traces à Zlín.

Huit femmes à l’occasion du 8 mars

Huit femmes à l’occasion du 8 mars

Chaque année, le 8 mars est dédié aux femmes. Elles sont formidables, spéciales et, sans elles, aucun de nous ne serait là. Aujourd’hui, nous vous présentons huit femmes tchèques, connues dans le monde entier qui, grâce à leurs efforts, ont gravi les échelons jusqu’au sommet dans leur domaine. Voici quelques détails sur leurs vies.
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