Miss Monde et MasterChef : le TOP des femmes tchèques, partie 2

La nouvelle Miss Monde est Krystyna Pyszková

Photo : Instagram/Miss Monde

La toute nouvelle Miss Monde est originaire de Tchéquie. Elle s'appelle Krystyna Pyszková. Elle a été couronnée samedi⁹ à Mumbai, en Inde, où le concours international de Miss Monde s'est tenu cette année. Krystyna Pyszková, la nouvelle reine de beauté du monde, a battu 111 autres candidates venues du monde entier.

Krystyna Pyszková est originaire de Třinec, en Silésie, près de la frontière polonaise, et se passionne pour l'apprentissage et la découverte. Elle poursuit actuellement des études de droit à l'université Charles de Prague, ainsi que des études de marketing en Autriche. Elle est également mannequin et participe à un projet humanitaire visant à éduquer les enfants en Tanzanie. Elle aime voyager, découvrir d'autres cultures, jouer du violon et monter à cheval.

Elle est la deuxième femme tchèque à réaliser cet exploit, après Taťána Kuchařová, qui a remporté la couronne de Miss Monde en 2006 à Varsovie.

Kristína Nemčková : la plus jeune gagnante de MasterChef

Elle est devenue la plus jeune gagnante au monde du concours culinaire MasterChef. C’était en 2018 et Kristína avait 17 ans. Grâce à ce succès, Forbes l’a intégrée dans sa liste des 30 Under 30.
 
Avec l’argent remporté, elle a financé ses études dans la prestigieuse école Le Cordon Bleu et a travaillé dans le restaurant londonien Story. Elle est désormais chef-adjointe dans le plus fameux restaurant du monde, le Geranium à Copenhague, au Danemark.



Dès sa plus tendre enfance, elle aimait cuisiner. Elle créa à l’âge de 11 ans un profil sur les réseaux sociaux intitulé « Je suis MasterChef », appelé aujourd’hui Made by Kristina. Depuis lors, elle partage ses inspirations de cuisinière et ses recettes sur les réseaux sociaux.

Elle aime le restaurant Entréeà Olomouc, que nous recommandons chaudement, et a effectué un stage chez Aromi, un célèbre restaurant italien à Prague. Dans la principale métropole tchèque, elle ne manque pas de se rendre au restaurant asiatique de luxe Taro.

Eliška Junková, la reine des bolides

Elle connaissait Ferrari et Porsche, elle fut ambassadrice de la marque Bugatti. Elle fut la seule femme des légendaires compétitions du Grand Prix à avoir pu faire jeu égal avec les meilleurs pilotes masculins. Voilà ce qu’était Eliška Junková, première dame des sports mécaniques, qui faisait partie à son époque de l’élite des champions et qui était au même niveau que les hommes.
 
Son style était, disait-on, « intelligent », elle roulait incroyablement vite et on la célèbre encore aujourd’hui pas uniquement en Tchéquie comme la plus grande pilote automobile de tous les temps. Parmi ses plus grands succès, si nous oublions deux victoires féminines sur l’autodrome de Paris, citons la première victoire d’une femme dans la course internationale de côte (Zbraslav–Jíloviště), sa victoire au 1^er Grand Prix d’Allemagne en 1927, la Targa Florio 1928 et sa première place dans la catégorie féminine et pilotes indépendants.


Photo : iRozhlas.cz

Elle participe au choix de la piste du circuit Masaryk de Brno. SGrâce à son nom, elle fit venir pour cette compétition des grands pilotes de l‘époque tels que, notamment, Louis Chiron, ainsi que les constructeurs Ferdinand Porsche, Enzo Ferrari, etc. Elle travailla par la suite chez Jan Baťa à Zlín, , dans le service nouvellement créé de production de pneus. Elle y inventa le nom de Barum et imposa pour cette nouvelle marque le maintien du lettrage stylisé de Baťa, que Barum utilise encore.

Elle vécut dans une maison du quartier pragois de Hradčany, à Prague. . On y trouve aujourd’hui l’ambassade de Suède.Vous pouvez également aller voir la plus ancienne « Bugatti » du monde avec le numéro de production 365 se trouvant au Musée technique national de Prague.

La championne olympique Eva Adamczyková aime porter la moustache

Son nom de jeune fille est Eva Samková et elle fait partie des sportifs les plus récompensés de Tchéquie. Hormis des médailles et des prix pour ses courses de snowboard, elle s’est rendue célèbre en participant au concours télévisé Star Dance. Elle a remporté en 2014 la descente de snowboardcross aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. Elle y a ainsi obtenu la première médaille d’or pour la délégation tchèque et a remporté la cinquième médaille d’or individuelle tchèque dans l’histoire des jeux olympiques d’hiver.



C’est une femme avec un sens de l’humour très développé. Elle est également devenue célèbre en se peignant une moustache sur le visage avant ses courses. Mais de nombreuses blessures, y compris une fracture très grave des tibias au-dessus des chevilles de ses deux jambes, ainsi que des problèmes familiaux, ses deux parents ayant succombé à un cancer, sont venus gâcher ses joies sportives. Elle n’a pas baissé la tête et continue à concourir et à gagner des championnats du monde dans sa discipline du snowboardcross.
 
Son modèle est une autre grande sportive tchèque. Věra Čáslavská fut la championne olympique tchécoslovaque la plus titrée, ayant remporté en gymnastique sportive 7 médailles d’or et 4 d’argent, quatre fois championne du monde et 11 fois championne d’Europe. Elle fut persécutée pour ses opinions politique après l’occupation soviétique de 1968.

Věra Chytilová, une star du cinéma de la nouvelle vague

Věra Chytilová fut sans aucun doute la plus importante et la plus marquante réalisatrice et scénariste tchèque. Ses films de la « nouvelle vague », des « années soixante dorées » lui apportèrent une renommée internationale. Par exemple, son film intitulé Les Petites Marguerites fut classé par la station culturelle de la BBC dans les dix meilleurs films tournés par des femmes.

La première dame du cinéma tchèque naquit le 2 février 1929 à Ostravaet a étudié l'architecture à Brnoavant de trouver sa place à la FAMU, école supérieure de cinéma et d’art de Prague. Elle y étudia dans une promotion avec d’autres géants du cinéma tchèque ayant acquis une grande réputation internationale, gagné des Oscars ou y ayant été nominés. En font partie Jiří Menzel, Evald Schorm ou Jan Němec.

Elle avait des opinions très tranchées sur la vie et la politique. Elle ne supportait pas l’ennui, aimait improviser en tournant ses films, était exigeante avec elle-même et avec les acteurs et ne faisait aucun compromis avec la gent masculine. D’ailleurs, sa vie fut accompagnée par cet exergue qui est devenu populaire en Tchéquie : « Hé oui, les hommes ils ne vieillissent pas. Les cheveux gris leur sont un ornement, les lunettes leur vont bien, les rides sont sexy. Aucune varice. Aucune cellulite. Aucune ménopause. Mais, tout d’un coup… ils crèvent. »

Pavlína Pořízková, célèbre top-modèle de Sports Illustrated et Playboy

Pavlína Pořízková est une top-modèle américaine d’origine tchèque, d’où elle émigra en 1968 avec ses parents. Elle travailla tout d’abord en Suède et, après des succès parisiens dans le modeling, elle déménagea aux USA. C’est là qu’elle y apparut en tant que plus jeune top-modèle de l’histoire sur la page de titre du magazine spécial maillots de bain de Sports Illustrated ainsi que sur la couverture du magazine Playboy.



Elle établit une collaboration de longue durée avec la société de cosmétiques Estée Lauder. Les gens pouvaient la voir dans des magazines, des publicités et au cinéma. Le magazine Harper’s Bazaar la plaça en 1992 parmi les dix plus belles femmes du monde.
 
Elle vit aujourd’hui partiellement en Tchéquie et le charisme d’une dame d’âge mur émane d’elle.